Mois : septembre 2021

 

Metz accueillera le Final Four de la Coupe de la Ligue Masculine – 18 & 19/12/2021

Nikola Karabatic et le PSG, triples tenants du titre en Coupe de la Ligue, devraient à nouveau faire étape aux Arènes en décembre. Photo RL /Karim SIARI

Comme en 2018, Metz a été retenue pour accueillir le Final Four de la Coupe de la Ligue masculine. Les demi-finales et finales de la compétition se disputeront les 18 et 19 décembre prochains aux Arènes. Il y a trois ans, l’événement avait fait salle comble. Plus de 4 000 spectateurs avaient assisté au sacre du Paris Saint-Germain. Après deux saisons perturbées par la pandémie de Covid-19, Patrick Clément, le président du comité de Moselle, y voit « une belle occasion de remobiliser bénévoles et licenciés ».

Qualificative pour la Ligue européenne, la Coupe de la Ligue – qui n’existe plus chez les féminines depuis 2016 – fait son grand retour chez les hommes cette saison. Arrêtée en 2020, non disputée en 2021, elle revient cette fois dans un nouveau format. Seuls les clubs de Starligue y seront engagés ; Paris et Montpellier, qualifiés pour la Ligue des Champions, entreront directement en quarts de finale.

Les barrages débuteront le 21 septembre, notamment pour le Grand Nancy, opposé à Cesson Rennes. Les huitièmes et quarts de finale se joueront les 6 octobre et 10 novembre, avant le Final Four à Metz en décembre.

P. Clément : « Il faut que les gymnases restent ouverts»

Le comité de Moselle de handball a tenu son assem­blée générale, ce samedi à Sarrebourg, en présence de la grande majorité des clubs du département. L’occasion de se projeter sur l’après­Covid. « On doit faire revenir les ieunes et les bénévoles», insiste le président Patrick Clément.

Patrick Clément, que faut-il retenir de l’assemblée générale du comité de Moselle qui s’est te­nue ce samedi à Sarrebourg?

On est revenu assez vite sur la saison écoulée, on a passé plus de temps sur celle à venir. C’est ensem­ble, avec les clubs, les bénévoles, le comité qu’on gagnera la bataille. Pour la première fois, on a fait une table ronde, on a sollicité l’avis des clubs sur trois sujets. De mon côté, j’ai demandé aux représentants de l’État de laisser les gymnases ou­verts. Quelles que soient les con­traintes, on fera le reste, on sait fai­re. »

Quel est l’enjeu de cette saison post-Covid ?

« Avec les clubs, on a échangé sur un certain nombre d’actions à me­ner, en lien avec notre objectif 10 000 licenciés pour 2024. On ne va pas y arriver, mais l’essentiel est d’avoir un discours commun sur les points important On a évoqué le hand à quatre, qui est l’une des pos­sibilités à suivre. J’ai d’ailleurs re­mercié les clubs de leur ingéniosité, leur générosité en fin d’année der­nière, quand les gymnases étaient fermés. Ils ont trouvé des alternati­ves au hand en salle. Ils ont fait cela dans des city-stades, ils ont déblayé, comme à Porcelette, des anciens terrains de chiste … Ils ont proposé quelque chose aux licenciés et ça, c’est magnifique. Aujourd’hui, on regarde résolument vers l’avenir. » 

Où en êtes-vous en termes de licenciés?

« Aujourd’hui, on fait un peu mieux que l’année dernière mais on est loin des chiffres de 2019. Pour y revenir, il y a du travail à faire. On a décidé de travailler ensemble pour faire revenir les bénévoles et les jeu­nes, surtout Et ce sera dur, après deux ans à la maison. »

Comment les faire revenir, juste­ment?

« En étant attractif et ingénieux. Ce n’est pas évident mais on a diffé­rentes versions de handball : à qua­tre, du handfit pour les anciens, etc. Ça n’a l’air de rien mais les anciens peuvent faire venir leurs petit-en­fants, leurs enfants au club. En plus, on a deux médailles d’or aux JO. Si ça, ça ne fait pas revenir les ga­mins … »

Les titres olympiques sont-ils toujours suivis d’une hausse signi­ficative du nombre de licenciés ?

« Le secrétaire général de la Fédé­ration a admis que nous avions quelques difficultés pour transfor­mer l’essai après nos médailles. On va tout faire pour y arriver. On vise vraiment les jeunes. Il faut juste que les gymnases restent ouverts … Après, les meilleurs, on les détecte­ra. On est très fort là-dessus. »

                                                                                                                                                                                                                      La. M.