« Notre plus gros frein, c’était le confinement et la fermeture des gymnases»

Patrick Clément est le président du comité de Moselle de handball. Photo D

Comment se déroule actuellement la mise en place du contrôle du pass sanitaire dans les CLUBS de handball. 

« Pour l’instant, sans souci. On vient d’organiser l’assemblée générale du comité a Sarrebourg, la salle était pleine et tout le monde, nos encadrants compris, avait le pass. Honnêtement, sur les 40 clubs de Moselle, je n’ai entendu aucun retour négatif à ce sujet. »

N’est-ce pas trop fastidieux pour les clubs locaux et les béné­voles de vérifier ce pass à chaque entraînement ?

« Pas du tout, on scanne, on checke en quelques secondes avec l’application et il suffit de contrôler une seule fois pour les gens vaccinés. Pour les non-vaccinés, c’est sûr, il faudra vérifier à chaque fois, c’est un peu plus compliqué, mais on va le faire, on n’a pas le choix. »

À partir du 30 septembre, le pass sanitaire sera obligatoire pour les 12-17 ans. Beaucoup ne sont pas encore vaccinés. Ne craignez-vous pas que ce soit un frein aux (ré)inscrip­tions?

Déjà, je pense que le gouvernement reviendra sur sa décision, il ne rendra pas le pass obligatoire pour les jeunes. Et puis la problématique n’est pas là. Ça va faire bientôt deux ans que les enfants n’ont pas remis un pied dans les gymnases. Ils ont besoin de sport. Alors on va essayer de recréer quelque chose. Notre plus gros frein, c’était le confinement et la fermeture de nos structures. Le pass sanitaire, ce n’est pas un problème. Si l’offre est attrayante, les jeunes se feront vacciner. On est tellement contents de les réaccueillir, de retrouver nos bénévo­les. En plus, tout le monde est boosté par ces deux médailles d’or aux JO! »