Le comité de Moselle de handball a tenu son assemblée générale, ce samedi à Sarrebourg, en présence de la grande majorité des clubs du département. L’occasion de se projeter sur l’aprèsCovid. « On doit faire revenir les ieunes et les bénévoles», insiste le président Patrick Clément.
Patrick Clément, que faut-il retenir de l’assemblée générale du comité de Moselle qui s’est tenue ce samedi à Sarrebourg?
On est revenu assez vite sur la saison écoulée, on a passé plus de temps sur celle à venir. C’est ensemble, avec les clubs, les bénévoles, le comité qu’on gagnera la bataille. Pour la première fois, on a fait une table ronde, on a sollicité l’avis des clubs sur trois sujets. De mon côté, j’ai demandé aux représentants de l’État de laisser les gymnases ouverts. Quelles que soient les contraintes, on fera le reste, on sait faire. »
Quel est l’enjeu de cette saison post-Covid ?
« Avec les clubs, on a échangé sur un certain nombre d’actions à mener, en lien avec notre objectif 10 000 licenciés pour 2024. On ne va pas y arriver, mais l’essentiel est d’avoir un discours commun sur les points important On a évoqué le hand à quatre, qui est l’une des possibilités à suivre. J’ai d’ailleurs remercié les clubs de leur ingéniosité, leur générosité en fin d’année dernière, quand les gymnases étaient fermés. Ils ont trouvé des alternatives au hand en salle. Ils ont fait cela dans des city-stades, ils ont déblayé, comme à Porcelette, des anciens terrains de chiste … Ils ont proposé quelque chose aux licenciés et ça, c’est magnifique. Aujourd’hui, on regarde résolument vers l’avenir. »
Où en êtes-vous en termes de licenciés?
« Aujourd’hui, on fait un peu mieux que l’année dernière mais on est loin des chiffres de 2019. Pour y revenir, il y a du travail à faire. On a décidé de travailler ensemble pour faire revenir les bénévoles et les jeunes, surtout Et ce sera dur, après deux ans à la maison. »
Comment les faire revenir, justement?
« En étant attractif et ingénieux. Ce n’est pas évident mais on a différentes versions de handball : à quatre, du handfit pour les anciens, etc. Ça n’a l’air de rien mais les anciens peuvent faire venir leurs petit-enfants, leurs enfants au club. En plus, on a deux médailles d’or aux JO. Si ça, ça ne fait pas revenir les gamins … »
Les titres olympiques sont-ils toujours suivis d’une hausse significative du nombre de licenciés ?
« Le secrétaire général de la Fédération a admis que nous avions quelques difficultés pour transformer l’essai après nos médailles. On va tout faire pour y arriver. On vise vraiment les jeunes. Il faut juste que les gymnases restent ouverts … Après, les meilleurs, on les détectera. On est très fort là-dessus. »
La. M.