Auteur/autrice : MRV

 

Grégory Wagner “continuer sur cette dynamique et monter les échelons”

Grégory Wagner, président du Thionville Moselle Handball, affiche. le projet très ambitieux de son club. À la lutte pour la montée en N2 avant l’arrêt définitif des compétition, le TMHB se prépare pour la saison prochaine avec un recrutement impressionnants

Vous avez pris le rôle de président cette année, vous êtes donc le successeur de Philippe Ouchene à la tête du club, comment ça se passe pour vous ?

Nous étions en tandem avec Philippe depuis qu’il avait repris la présidence. Aujourd’hui il est toujours dans le club, en tant que manager général. Ça se passe tout de même bien malgré la situation sanitaire qui complique les choses, mais nous essayons de maintenir nos projets.

Est-ce le Thionville Moselle Handball a été particulièrement impacté par cette crise sanitaire ? 

Je pense que c’est plus ou moins pareil pour tout le monde. À mon avis, nous allons pouvoir dresser un bilan en début de saison prochaine surtout. Parce que beaucoup de jeunes vont arrêter, d’autres nous disent qu’ils vont continuer mais nous ne sommes sur de rien. Nous allons en savoir plus lors du renouvellement des licences. 

Pouvez-nous parler du projet de votre équipe fanion qui évolue en N3 ? 

Nous avions plutôt bien commencé la saison puisque nous étions premier ex-aequo avec P2H. Certains joueurs arrêtent, mais l’ossature globale est conservée. De plus, nous avons mis en place un recrutement très ambitieux pour pouvoir taper un grand coup en Nationale 3 la saison prochaine.  L’objectif est toujours le même que pour cette saison, monter en Nationale 2. Nous souhaitons vraiment continuer sur cette dynamique et monter les échelons. Et forcement, nous devons passer par un gros recrutement. 

On peut aussi discuter du recrutement ambitieux du TMHB ? 

Nous avons actuellement recruté Jimmy Sibille, l’actuel capitaine de Metz Handball qui évolue en Nationale 1. Jimmy aura un rôle d’encadrement chez nous. Est-ce qu’il sera capitaine ? Je ne sais pas, ça sera à Ambrosio Dos Santos, l’entraineur de décider. Mais en tout cas, nous sommes content de sa venue, il connaît le club pour y avoir déjà joué, puis c’est un excellent joueur et excellent défenseur. Puis, c’est un mec intelligent, un meneur d’homme. Il saura dire ce qu’il faut sur le terrain et dans le vestiaire. Ainsi que Clément Roméro qui était à Sarrebourg et qui dispose d’une expérience du très haut niveau ! 

La formation Thionvilloise ces dernières années est marquée par la réussite de nombreux joueurs. Jimmy Portes à Strasbourg, Marc Leyvigne à Nancy, Simon Vauchelet a effectué quelques passages en Proligue aussi. Vous avez toujours cette volonté d’aider les jeunes à atteindre le plus haut niveau ? 

Exactement, nous avons bataillé pour conserver la section sportive à Thionville. Nous sommes aussi entrain de recruter des entraineurs pour travailler sur différents aspects comme le coaching mental et la musculation. Nous voulons franchir des paliers et retrouver la formation qui a fait la grandeur du club de Thionville. Puis nous avons comme but d’augmenter la cadence d’entrainement qui est nécessaire pour la formation. 

Comment faire pour qu’aujourd’hui vous puissiez conserver vos meilleurs joueurs ? 

L’objectif aussi c’est de garder et offrir à nos jeunes joueurs le meilleur niveau possible. Évidemment qu’aujourd’hui, nous ne pouvons pas rivaliser avec les structures professionnelles. Puis le problème, c’est les études pour les jeunes, il n’y a pas d’université à Thionville. Cependant, avec la mairie, nous travaillons sur un projet de sport à haut niveau afin d’offrir des logements pour les jeunes du club et de les conserver à Thionville. C’est fondamental pour nous d’être au plus haut niveau dans toutes les catégories, nous deviendrons obligatoirement plus attractif. Chaque année, nous essayons de prendre un ou deux joueurs de l’équipe espoir pour l’intégrer au groupe de Nationale 3. 

Le Gymnase Jean Pierre Adams à Thionville lors de la rencontre opposant le TMHB à P2H (photo : Lucas Deslangles)

Thionville peut rêver d’une montée en Proligue ? 

Oui ça serait formidable. Pour l’instant le plus important serait de monter en Nationale 1, un championnat que le club a déjà connu par le passé. Puis, la mairie de Thionville, nous dit de ne pas nous mettre de barrière et d’aller au plus haut possible. Si un jour, nous montons en Proligue, nous aurions le soutient de la ville et c’est très important. De plus, à Thionville, il n’y a pas de sport collectif populaire. Mais avant de parler de Proligue, il y a d’autres échelons à gravir. Pour l’instant, nous sommes vraiment focaliser sur la formation. Puis, que les gens qui viennent nous voir, prennent du plaisir, quand les gens viennent nous voir au JP Adams, nous voulons leur offrir un véritable spectacle comme contre P2H. 

Sophie Grzelak : “Nous sommes un des rares clubs à avoir augmenté notre nombre de licenciés.”

Sophie Grzelak, présidente du HBC Bure depuis deux saisons compte pas moins de dix saisons au sein du club. Animatrice, secrétaire, trésorière et maintenant présidente, elle se livre pour nous parler d’un club familial. 

Pouvez-nous parler de votre arrivée à la présidence du HBC Bure, puis la situation dans laquelle se trouve le club actuellement ? 

Ça s’est fait naturellement, l’ancien président souhaitait que je reprenne la présidence du club et j’ai donc accepté. Après quelques années de secrétariat, me voilà présidente du club. La situation du club est tout de même bonne. Nous sommes en pleine expansion. Cette saison, nous sommes un des rares clubs à avoir augmenté notre nombre de licenciés. Nous avons des équipes dans toutes les catégories. Forcément, cela demande plus de travail, puisqu’il faut trouver les entraîneurs, les créneaux horaires, mais on y arrive.

Comment s’est passée la reprise ? 

Nous reprenons avec les jeunes en extérieur, mais nous avons eu du mal à trouver des terrains en macadam. La mairie nous a laissé le terrain de foot en herbe et ils ont un terrain rouge, c’est mieux que rien. Et puis les enfants sont vraiment content de pouvoir se retrouver et de pouvoir reprendre le handball. Nous attendions aussi les nouvelles dispositions et puis nous nous adaptons aussi avec la météo, qui n’est pas toujours au rendez-vous. Dès qu’il fait beau, on essaye de tous les retrouver. C’est un petit village, alors ça arrive qu’on croise les -15 et -18 jouer au city-stade, donc on discute aussi avec eux. 

Vous réussissez à garder le contact avec tous vos licenciés ? 

Avec les jeunes, nous arrivons assez facilement à garder le contact. Mais c’est vrai qu’avec les seniors c’est plus compliqué. Ils râlent un peu, ils ont aussi envie de reprendre le hand ! C’est vrai que pour les adultes, c’est plus compliqué, nous leur avons juste demandé de faire des séances de renforcement de leur côté et de se prendre en main, mais c’est compliqué de faire plus. 

Cela ne fait pas très longtemps que vous disposez d’équipes seniors, comment ça se passe pour elles ? 

Oui, les équipes seniors c’est vraiment récent pour nous. Cela fait seulement trois ans que nous avons des équipes de seniors. Avant nous étions vraiment que sur les jeunes puis nous les voyons partir à leurs 18 ans… ça m’embêtait vraiment puisqu’à l’époque j’entraînais les -18 garçon et puis de les voir partir après ça fait quelque chose. J’en avais parlé avec le président de l’époque et il était d’accord pour tenter l’aventure, ça a été un réel succès. Ils sont montés rapidement en première division départementale et tellement nous avons eu de demandes, nous avons créé une deuxième équipe. Au total, la saison dernière, nous avons eu une trentaine de licenciés en seniors garçon. 

Avez-vous aussi ouvert une équipe féminine ? 

Oui, cette année-là, nous avons aussi ouvert une équipe de senior féminine. La demande était aussi très forte. Puis à l’époque nous avions qu’une équipe de loisir. Des filles d’un autre club sont venues avec leurs entraîneurs, donc on s’est dit que si nous faisons une équipe de garçons, nous pouvions aussi faire une équipe de filles ! 

Pouvez-vous nous parler de Deborah Dangueuger ?
C’est grâce à des amis qu’elle s’est retrouvée à Bure. Elle a des amis qui évoluent en senior garçon et en senior fille, donc elle venait régulièrement les voir jouer. Au début, c’est vrai que Déborah était assez renfermée, sûrement un peu dégoûtée du handball, mais la passion est très vite revenue. Elle a aidé le coach des seniors filles puis a décidé de retourner sur le terrain, mais pas en tant que gardienne. Enfin, elle s’est proposée de m’aider pour entraîner les seniors garçons et les -18 garçons qui devenaient très nombreux. On en profite pour faire du spécifique gardien, c’est une aide très précieuse. Déborah est très investie dans le club, au sein des équipes dans un premier temps, puis même dans le comité, elle est devenue secrétaire du club. C’est quelqu’un de très apprécié de tous et elle a surtout repris goût au handball. 

Lucas Deslangles “Le handball, c’est une très grande partie de ma vie”

Depuis septembre 2020, le Comité de Moselle compte un nouvel employé dans ses rangs. En effet, Lucas, âgé de 22 ans nous a rejoint au service communication. Grand passionné de handball et de journalisme, Lucas allie passion et travail, pour son plus grand bonheur. 

Peux-tu nous expliquer ton parcours dans les études ? 

Je suis actuellement en Master 1 Reporter Chef d’édition à l’ISFJ de Lille et chargé de communication en alternance au Comité de Moselle de Handball. Avant d’intégrer cette école, j’ai passé trois ans à l’Université de Lorraine à Metz où j’ai obtenu une Licence Information et Communication option journalisme. 

Tu as toujours pratiqué le handball ? 

Avant le handball, j’ai fait des arts martiaux et du badminton. J’ai commencé le handball à l’âge de 9 ans à Homécourt en Meurthe et Moselle. Aujourd’hui je joue en sénior à Metz Handball. J’ai un parcours un peu drôle dans ce sport, j’ai d’abord été joueur de champ, puis gardien pour retourner sur le terrain. J’évolue au poste de pivot depuis 4 ans maintenant. 

Quel est ton rôle au Comité de Moselle ? 

Au Comité de Moselle, mon rôle est de créer du contenu et de gérer les réseaux sociaux. Je suis aussi en charge de mettre en avant les clubs mosellans grâce à des interviews, à les partager sur les réseaux sociaux et de gérer le site internet du Comité. 

Tu as d’autres occupations en dehors du travail et les études ? 

Oui à côté de mon travail et de mes études, j’ai d’autres occupations, j’ai créé mon site internet d’actualité sur le handball : www.handfacts.fr, je fais aussi beaucoup de photographie dans le sport et je tente petit à petit de m’ouvrir à d’autres domaines de la photo pour ne pas rester exclusivement dans le sport. 

Qu’est ce que le handball représente pour toi ?

Le Handball ? C’est une très grande partie de ma vie. J’ai grandi au bord des terrains. J’ai connu plein d’émotions, des pleures, des rires, des victoires et des défaites ! Avant la crise sanitaire, mes semaines se résumaient à faire du handball, regarder du handball et photographier du handball ! J’allais même à Paris, Nancy, Strasbourg pour faire des photos, je me dis que je suis un peu fou parfois. Mais j’aime ce que je fais et je prends du plaisir ! Il y a des moments je ne réalise pas vraiment où je suis, notamment lors de la Golden League, première fois que je faisais des photos de l’Équipe de France et c’était grâce à eux, c’était incroyable !

Photo : Thierry Hauuy

Mélissa Bau « Une communauté sportive est née »

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Mélissa Bau, présidente du Plappeville Handball. En dehors de ses activités dans le handball, elle travaille à la mairie de Metz en tant qu’agent spécialisé des écoles maternelles.

Bonjour Mélissa, comment es-tu arrivée dans le handball ?

Je n’ai jamais pratiqué de handball, j’ai commencé en octobre par du handfit. J’ai découvert ce sport à travers mes filles, qui ont commencé il y a 3 ans à Metz Handball. Aujourd’hui je suis aussi présidente du Plappeville Handball Club.

Comment est venue l’idée de créer un club ?

Plusieurs enfants du village de Plappeville allaient faire du handball à Metz. Avec mon amie Lenka Kysučanová, une ancienne pro de Metz Handball  nous avons eu cette idée: créer une association sportive. Je me suis retrouvée face à un problème : j’avais des coaches, des enfants, mais pas de salle. Puis en présentant le projet à Monsieur Defaux, Maire de  Plappeville  nous avons réussi à avoir le lieu.

L’aventure commence !

C’est un club récent, comment se sont déroulés ses débuts ?

Jusqu’au mois de mars 2020 tout se déroulait très bien, nous avions une équipe de -9 féminine.  Elles étaient environ une vingtaine. Nous avions de beaux projets, des enfants toujours présents et motivés mais la COVID a tout arrêté malheureusement. Pour ce début d’année, nous avons créé une équipe de -11 ans féminine, recruté des papas qui veulent se former, entraîner l’équipe mixte-9 ans, et créer une section handfit. Une dizaine de joueuses dont des mamans de licenciés ont rejoint l’équipe!Les parents et enfants attendent la reprise avec impatience.Une  communauté sportive est née!

On peut donc dire que Plappeville souhaite atteindre la Ligue Butagaz Énergie d’ici dix ans ? 

Ah non! La Ligue Butagaz Énergie ce n’est pas dans dix ans pour Plappeville ! Avec Svetlana et Lenka, ça sera bien avant ! Non plus sérieusement, nous ne savons pas ! Nous souhaitons reprendre les entraînements.Le plus bel objectif: partager de la bonne humeur ,vivre de bons moments. Nous voulons aussi faire découvrir  le handball aux papas, faire des petites oppositions avec les enfants. Après pour l’équipe féminine adulte, certaines aiment le handball, d’autres le fitness alors c’est vrai que le handfit est un très bon compromis ! Nous voulons faire découvrir au village de Plappeville toutes les facettes du handball !

On parlait de Lenka Kysučanová mais il y aussi Svetlana Ogjnenovic, les enfants comprennent par qui ils sont entraînés ?

Les filles de l’année dernière qui ont eu plus d’entraînements ont vraiment compris.On a évoqué le parcours des deux anciennes joueuses professionnelles, elles sont super fières de pouvoir recevoir des conseils de leur part. Pour les enfants comme pour les parents, c’est incroyable ! C’est  une chance de leur proposer des entraînements de qualité.

Olivier Choffart : “L’ouverture de la section baby hand a séduit à 100% les parents et les enfants”

Aujourd’hui, cap sur Hombourg-Haut pour rencontrer son président, Olivier Choffart. Handballeur depuis sa jeunesse, il a toujours pratiqué le handball malgré quelques coupures, ce sport est sa passion et cela se ressent. 

Pouvez-vous nous raconter votre parcours dans le handball ? 

J’ai commencé le handball quand j’avais environ une dizaine d’années. J’ai joué au club de Behren avec lequel nous avons évolué jusqu’en Nationale 2. Nous devions être promu en Nationale 1, mais il fallait beaucoup d’argents pour accéder à ce niveau. Ensuite, j’ai connu quelques pépins physiques notamment au genou, je me suis fait les ligaments croisés à 18 ans. J’ai donc souhaité faire une rupture avec le handball afin de me consacrer pleinement à ma vie professionnelle avant de revenir quelques années plus tard. J’ai repris au club de Hombourg en 2008 tout d’abord en tant qu’entraineur des -12 ans. Puis, je suis devenu président du club en 2010. Je me suis arrêté deux ans entre temps, car j’avais besoin de souffler, mais aujourd’hui je suis bien de retour et nous essayons de tout faire pour que le club évolue. 

En parlant d’évolution, nous allons parler de la section baby hand qui a été crée il y a peu de temps dans votre club, combien de licencié comporte-t-elle ? 

L’année dernière, nous avions quasiment 30 jeunes de moins de 6 ans. Cette saison nous en avons encore une bonne quinzaine, il y a eu certainement l’effet COVID aussi ! Il y a eu beaucoup de nouveaux licenciés pour accompagner les quelques uns présent l’an passé. C’est une section qui s’est très bien développée, nous avons mis en place des personnes qui voulaient s’engager et que nous avons formé. 

Pourquoi avoir fait ce choix d’ouvrir une section babyhand ?

L’ouverture de la section baby hand a séduit à 100% les parents et les enfants ! Le créneau de baby hand existe depuis longtemps. Il y avait une petite section et le samedi matin, on s’occupait des petits. Ce qui a changé, nous avons une personne qualifiée, qui possède un diplôme d’animateur baby hand. À ce jour, c’est plus qu’une satisfaction, les parents arrivent au club avec leurs enfants et nous accordent leur confiance. C’est une section très attractive et ça, les parents apprécient énormément ! 

Qu’avez vous montré aux parents pour qu’ils souhaitent amener leurs enfants dans votre club ? 

Tout d’abord, l’expérience de nos animateurs est très importante pour les parents, c’est pour cela que le club souhaite accompagner ses entraineurs pour qu’ils puissent encore se développer. C’est un club très convivial, les encadrants sont proches des enfants et des parents. 

Derrière cette ouverture, se cache-t-il l’envie de former et d’emmener les enfants au plus haut niveau ? 

C’est sûr que si nous arrivons à les faire évoluer c’est très bien. Mais c’est une tranche d’âge où ils découvrent alors soit ils accrochent, soit ils n’accrochent pas. Pour l’instant, pour la première passation, nous avons 5,6 joueurs qui ont rejoint l’équipe des -9 ans. Les jeunes ont accroché au projet ! Il faut commencer petit pour pouvoir construire et les faire évoluer avec nous. 

Selon vous, qu’est ce qui fait que les jeunes accrochent à cette pratique du handball bien différentes de ce qui peut se faire chez les -12 ans par exemple ? 

Beaucoup de pédagogie, beaucoup de jeu  ! Nous devons faire en sorte qu’ils s’amusent et qu’ils aient envie de revenir ! À cet âge là, nous leur proposons de faire des petits goûter, plein d’activités pour qu’ils aient envie de rester et qu’ils se sentent bien dans la structure. 

Les enfants sont demandeurs de vouloir jouer et d’apprendre ? 

Comme je peux le constater à nos séances, les jeunes sont ravis de revenir aux entrainements, avec cette période de coupure, ils sont demandeurs et veulent vraiment apprendre le handball ! Cela fait partie de l’attraction du club. À la reprise, nous avons réussi à récupérer tous les jeunes et ils étaient vraiment heureux de revenir !

Horaire des entrainements Babyhand : Samedi de 9h30 à 12h00 

Vincent Engler : « Le challenge est de faire en sorte que les enfants prennent du plaisir à jouer »

Présent au bord des terrains de football durant sa jeunesse, Vincent ENGLER, le nouveau Président de Sarreguemines a découvert le handball avec l’UNSS. C’est que quelques années plus tard, grâce à son fils qu’il redécouvre le handball. Ambitieux et passionné, il est prêt à tout pour faire faire grandir son club

 Comment s’est déroulée votre prise de fonction ?

Ça a été compliqué à cause du Covid. La transition s’est faite cet été alors que les gymnases étaient encore fermés et que nous ne pouvions pas accueillir du monde. Compliqué aussi parce que  les personnes à qui je succède sont des personnes fragiles sur un point de vue santé et il était donc préférable de ne pas se voir et de tout faire en visio-conférence ou par téléphone. Je tiens à remercier le Comité de Moselle qui m’a beaucoup aidé dans les démarches et répondu à toutes mes questions. Surtout que je n’y connaissais pas grand-chose.

Vous aviez déjà eu des expériences dans l’associatif ?

Pas du tout ! C’est ma première expérience dans le monde du bénévolat et de l’associatif. Seulement après trois ans dans le handball, je me fais propulser dans le grand bain en devenant président du club. Ça fait parties des expériences où il faut se lancer, essayer et surtout ne pas avoir peur de se « ramasser ». À partir du moment où les gens qui gravitent autour de vous sont bienveillants et vous aident, il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.

Aujourd’hui, le club comporte combien d’équipes ?

En tout, nous avons trois équipes. Il y a deux équipes en -13 ans et une équipe -18 ans filles. En septembre, nous avions souhaité l’ouverture d’une section -15 ans garçons mais le manque de joueurs ne nous l’a pas permis. Cependant, nous ne désespérons pas de l’engager dans des matchs amicaux en incluant un ou deux adultes faisant parti de notre équipe loisir ou même des coachs. Nous aurions bien aimé reformer une équipe -9 ou -11 mais le manque d’encadrants a fait que ce projet n’a pas pu être réalisé malgré les nombreuses demandes. En faisant des actions ciblées, on devrait arriver à recruter des jeunes. D’ailleurs, nous nous sommes inscrits dans le projet «ticket sport» qui permet aux enfants des écoles de Sarreguemines de pratiquer différentes activités.

En tant que nouveau président, quelles sont vos ambitions ?

La première ambition fondamentale est que le club continue ses activités en assurant l’encadrement et ceci dans le respect de notre budget. Sur l’aspect sportif, malheureusement nous allons nous adapter à la situation actuelle. Le challenge ce n’est pas spécialement de faire des performances dans le championnat mais faire en sorte que les jeunes prennent du plaisir et les faire adhérer à ce sport. La seconde ambition est d’intéresser des parents ou autres pour étoffer l’encadrement de la structure. De plus, la création de la nouvelle salle municipale devrait permettre au club de Sarreguemines de se développer encore plus.. En effet nous allons avoir d’ici quelques années un très beau gymnase comportant deux terrains dont un avec des tribunes de 1500 places. Suite aux discussions avec la mairie, l’idée est que cette salle devienne la maison du club. Actuellement pour nous c’est compliqué, nous sommes sur quatre gymnases. Pour une question de logistique ce n’est pas pratique, nous devons régulièrement déplacer notre matériel.

Un rêve fou : 2024, nouvelle salle, cette même année le club est en N1, en 2025 Sarreguemines monte en Proligue et allez, 10 ans plus tard, le club joue un Final 4 de la Ligue des Champions à Cologne, on signe ?

Bien-sûr qu’on signe ! C’est exactement ça notre projet sur le long terme !

Mélissa Bau «Nous avons créé une petite communauté qui devient un beau groupe»

En dehors de ses activités dans le handball, Melissa Bau travaille à la mairie de Metz en tant qu’aide maternelle. Depuis un an, elle s’est lancée le fou pari de créer et développer le Plappeville Handball Club.

Bonjour Mélissa, comment es-tu arrivée dans le handball ?

Je n’ai jamais pratiqué de handball, j’ai commencé en octobre par le handfit. J’ai découvert le handball à travers mes filles qui ont commencé il y a 3 ans à Metz Handball et aujourd’hui je suis devenue présidente du Plappeville Handball Club

Comment est venue l’idée de créer un club ?

Plusieurs enfants du village de Plappeville allaient faire du handball à Metz et j’ai sympathisé avec Lenka Kysučanová, une ancienne pro de Metz Handball on s’est posée la question «si on proposait à nos jeunes des entraînements à Plappeville». Et s’est ainsi que nous avons créé l’association. Dans un premier temps la mairie a refusé de nous accorder des créneaux horaires pour l’utilisation de la salle ne voulant pas « changer les habitudes ». Je me suis retrouvée face à un gros problème : j’avais les coachs, les enfants, mais pas de salle. Puis j’ai rediscuté avec le maire en lui expliquant le projet et lui ai présenté les encadrants qui soutiennent ce projet. Entretien qui nous a permis de trouver un accord pour l’utilisation de la salle

C’est un club récent, comment s’est déroulé ses débuts ?

Jusqu’au mois de mars nous avions une équipe de -9 filles elles étaient environ une vingtaine. Nous avions   papas qui veulent se lancer et se former. Puis le handfit aussi, j’ai une dizaine de mamans qui ont rejoint l’équipe. Nous avons créé une petite communauté qui devient un beau groupe. Les parents me disent «nous attendons tous la reprise avec impatience !» Les enfants sont vraiment participatifs, il ne manque jamais un entraînement.

Le rêve le plus fou : rejoindre la Ligue Butagaz Energie dans les 10ans ?

À non la Ligue Butagaz Énergie, avec Svetlana et Lenka, ça ne sera pas dans dix ans (lol) ! Non plus sérieusement, nous ne savons pas ! Nous souhaitons reprendre les entrainements, le plus bel objectif c’est de partager de la bonne humeur et de vivre pleins de bons moments. Nous voulons également faire découvrir le handball aux papas, de faire des petites oppositions avec les enfants. Après pour les femmes, certaines aiment le hand, d’autres le fitness alors c’est vrai que le handfit est un très bon compromis ! Nous voulons faire découvrir au village de Plappeville toutes les facettes du handball !

On parlait de Lenka Kysučanová mais il y aussi Svetlana Ogjnenovic, les enfants comprennent-ils par qui ils sont entraînés ?

Celles de l’année dernière ont vraiment compris par qui elles étaient entraînées, on leur a expliqué que ce sont deux anciennes joueuses professionnelles et elles sont été super fières de pouvoir recevoir des conseils de leur part. Pour les enfants comme pour les parents, c’est incroyable !

William Weber « Nous voulons amener des jeunes dans notre club ! »

À seulement 19 ans, William Wéber est devenu l’année dernière le président du club de Carling – l’Hopital. Originaire de Porcelette, il commence le handball en 2013 dans le club de sa ville avant de rejoindre Falck après deux saisons. Cela fait maintenant 4 ans que le jeune étudiant en licence professionnelle MAC LNP (Management des Activités Commerciales, spécialisation Lancement de Nouveaux Produits) évolue à Carling au poste d’ailier gauche. 

Pouvez-vous nous parler de l’histoire de votre club ? 

Le handball club de Carling existe depuis 1981. Cette année nous allons fêter nos 40 ans. Nous avons le même code postal que L’Hopital, 57490, les deux communes sont collées. En 2006, les deux clubs se sont assemblés. La structure comporte aujourd’hui deux équipes : une équipe loisir et une équipe de sénior masculin évoluant en deuxième division départementale. Nous comptons une trentaine de licenciés. 

Avec votre équipe loisir, vous avez connu un bon démarrage ? 

En loisir, nous n’avons pas pu faire un match puis l’équipe est encore en construction. Nous espérons voir de nouveaux joueurs arriver après cette période délicate. Nous sommes en sous-effectif, il n’y a que six joueurs : quatre hommes et deux femmes. Puis s’il faut, certains joueurs de l’équipe sénior pourront venir compléter la feuille de match et venir prendre du plaisir !

Comment s’est déroulé le début de championnat ?

Le début de championnat se passait bien. Nous étions en milieu de classement avec un match de retard. Notre objectif est vraiment de s’amuser et de prendre du plaisir. Nous venons d’être relégués, nous avons perdu des joueurs. Cependant, des joueurs débutants ont rejoint le club, et notre volonté c’est de les accompagner et de les former à un niveau auxquels ils pourront avoir du temps de jeu et s’épanouir. 

Quels sont les objectifs du club aujourd’hui ? 

Aujourd’hui, le club Carling-l’Hopital ne dispose d’aucune section jeune mais nous voulons en créer. Dès que possible nous allons faire du démarchage dans les écoles afin de parler de notre sport et notre club. Nous avons vraiment cette volonté de vouloir amener des jeunes dans notre club. L’objectif serait vraiment de garder notre équipe à son niveau actuel pour former des adultes débutants. Pour le loisir, nous voulons s’amuser, partager. Des anciens joueurs confirmés font parti de l’équipe et aide les nouveaux à progresser, je trouve cet état d’esprit vraiment génial. Niveau effectif, ça serait interessant de l’accroître.

Enfin, nous avons vu que vous êtes souvent actif sur les réseaux sociaux… 

Oui, nous essayons vraiment d’être présent sur les réseaux sociaux depuis cette année. La vidéo de notre maillot pour les 40 ans, il y a plus de 1000 vues alors que nous avons seulement 300 abonnés, ce projet a été une véritable réussite et cela nous fait vraiment plaisir ! 

Emma Jacques «Avec mes parents, j’ai grandi dans le handball !»

Arrivée en France métropolitaine en 2016 après plus de dix ans sur l’île de La Réunion, Emma Jacques rejoint Metz Handball afin de parfaire son apprentissage et ainsi réaliser son rêve, devenir handballeuse professionnelle. Guidée par ses parents Mélinda Szabo et Pascal Jacques, la jeune Emma alors âgée de 5 ans commence le handball à la Réunion. Dès son arrivée Metz elle intègre le pôle espoir, les U18 ans évoluant en championnat de France. La suite ? Une trentaine de sélections dans les équipes de France jeunes, trois compétitions internationales, un titre de championne de France des U18 et un titre de championne de France en Nationale 1.

Peux-tu présenter ton rapport avec le Handball ?

“Pour moi, c’était logique de faire du handball, mes parents sont des anciens joueurs professionnels, j’ai grandi dans le handball avec eux ! J’ai commencé le handball à 5 ans à la Réunion, pendant longtemps ils ont été mes entraîneurs ! J’ai quelques souvenirs de mes parents en train de jouer, quand j’étais à la Réunion, ma mère jouait encore, mais quand j’étais ici, j’étais encore trop jeune, je devais avoir 4 ans… Je me souviens que j’étais très souvent aux bords des terrains.”

Ton père qui a joué à la grande époque de l’OM Vitrolles, du SMEC et ancien international français, doit régulièrement te conseiller ?

“Quand c’est ton père qui t’entraîne, ce n’est pas toujours facile ! Il était très dur avec moi, mais c’est vraiment lui qui m’a appris le handball. Et d’ailleurs, encore aujourd’hui, quand il vient voir mes matchs, il m’aide et me donne des conseils.”

En parlant d’équipe de France, tu es aussi internationale française U20, tu viens de rentrer d’une semaine de stage avec l’équipe de France, ça fait du bien de retrouver le groupe ?

“La semaine de stage avec l’équipe de France U20 était intense, surtout que le dernier regroupement était il y a neuf mois. J’ai besoin de repères dans une équipe et c’est vrai que là c’était un petit peu compliqué. En plus, c’était peut-être notre dernier stage avec les U20, nous ne savons pas si nous allons jouer le Mondial en Roumanie, initialement, il était prévu en juillet mais avec la crise sanitaire il a été reporté en décembre et on nous a annoncé qu’il était reporté à une date ultérieure.  L’objectif, était de faire le meilleur mondial possible, c’était notre dernière compétition tous ensemble, cela fait maintenant 5 ans que nous sommes ensemble, on avait vraiment envie de finir sur une bonne note.”

Tu as joué ton premier match en Ligue Butagaz Energie contre le Besançon le 23 septembre, raconte nous comment ça s’est passé ?

“Au début, j’étais vraiment stressée, je voulais vraiment faire une bonne impression pour mon premier match. Je pense que j’ai réussi à gérer mon stress et je suis plutôt contente de mon match. Je savais que j’allais avoir un petit peu de temps de jeu, mais pas autant, surtout pour une première. Je n’ai pas fait de perte de balles, j’ai réussi à mettre deux buts. Ce qui me rassure, c’est que j’ai des repères sur le terrain avec les autres joueuses, déjà l’année dernière je m’étais entrainée avec elles et cette année, j’ai aussi fait l’intégralité de la préparation physique.”

Emma Jacques à gauche de la photo

Quels sont tes objectifs avec Metz Handball ?

“Mes objectifs, j’aimerais bien avoir un contrat professionnel, c’est sûr ! Mais ça va aussi dépendre de mes prestations durant toute la saison, à moi de montrer qu’ils peuvent me faire confiance. Une fois que Marie-Hélène Sajka sera de retour de blessure, je vais logiquement retourner avec le groupe N1 et il va aussi falloir que je sois performante !”

Justement en Nationale 1, quels sont tes objectifs et quel est ton rôle ?

“Avec Léa Ballureau et Sarah Bouktit, nous sommes les plus anciennes du groupe, c’est à nous de faire le maximum pour porter l’équipe et de montrer les valeurs du club ! L’année dernière, c’était un peu compliqué, maintenant la formule de Nationale 1 a changé, on va jouer avec des plays-offs et des plays-downs, on va tout donner pour aller en play-off et surtout pourquoi ne pas finir championne de France ?” 

Photos : Lucas Deslangles

Patrick Clément : “Être présent pour les clubs”

                                             Patrick Clement entame un nouveau Mandat à la tête du comité de Moselle. Photo R.L.

À l’occasion de l’assemblée générale du comité de Moselle, qui s”est tenue ce samedi aux Arènes, Patrick Clément a souhaité faire passer un “message d’optimisme”. Au sortir d’ure année difficile, Le président réélu aborde ce nouveau mandat avec ambition.

Patrick Clément quel bilan tirez-vous de ce dernier exercice ?

“Cette année aura été difficile en raison de la crise sanitaire Tout s’est arrêté alors que nous avions 5% d’augmentation des adhérents et deux nouveaux clubs  (44 structures au total en Moselle, pour 6696 licenciés). Les championnats ont été arrêtés, les classements figés et chez les seniors  il y a eu des montées en poule supérieurs et des rétrogradations en application du règlement fédéral”

“Atteindre les 10 000 licenciés”

Comment avez-vous géré la période de confinement ?

“Nous avons décidé avec la comité de garder en activité,  en télétravail, nos trois salariés avec la priorité de s’occuper de nos clubs. Il fallait être présents pour eux. Nous avons naturellement préparé la reprise de la saison 2020/2021. Et avec  les réseaux sociaux, les salariés ont pu multiplier les actions de communication, comme des concours de photos par exemple. Il fallait que les clubs mosellans restent en contact. Aujourd’hui, tout est en place pour démarrer les championnats, fin septembre pour les seniors et mi-octobre pour les catégories jeunes”

Quels sont les projets de la nouvelle équipe du comité de Moselle ?

“Nous voulons atteindre l’objectif de 10 000 licenciés en 2024 . Nous allons développer le handball féminin, ainsi que sa pratique    en sport loisirs, le hand à 4 pour les jeunes et on va mettre en place un championnat corps. Je veux faire passer un message d’optimisme. Le sport, et le handball en particulier sont un vecteur de rassemblement. Notre objectif est d’apporter des sourires aux pratiquants qui ont très envie de jouer”